Une Initiative Collective pour Protéger les Falaises d’Étretat
Le Grand Site des « Falaises d’Étretat-Côte d’Albâtre » demeure l’une des attractions phares de la région, attirant chaque année de nombreux visiteurs émerveillés par la beauté naturelle des lieux. Cependant, cette affluence touristique, bien qu’elle soit bénéfique pour l’économie locale, entraîne également des problèmes liés aux déchets et au manque de civisme.
Un Nouvel Élan pour la Police Rurale
Face à ces défis croissants, les municipalités voisines ont décidé de s’unir pour former une nouvelle brigade dédiée à la préservation et à l’entretien de ce site emblématique. Bien que le terme de « gardes champêtres » puisse paraître d’un autre temps, ces agents jouent un rôle crucial dans la protection du patrimoine naturel.
Des Missions Multiples pour une Brigade Essentielle
La police rurale, ainsi renforcée, se voit confier diverses responsabilités allant de la surveillance environnementale à la sensibilisation du public. Ces agents sont désormais un maillon clé de la préservation écologique du site, veillant à la fois à la propreté des lieux et au respect des règles par les visiteurs.
Afin de garantir le succès de cette initiative, la coopération entre les collectivités se poursuit, avec l’objectif commun de conjuguer développement touristique et préservation de l’environnement.
Côte d’Albâtre : des gardes champêtres pour protéger le Grand Site des Falaises d’Étretat
Le Grand Site « Falaises d’Étretat-Côte d’Albâtre » attire les foules, figurant parmi les destinations les plus prisées de la région. Cependant, ce succès touristique engendre aussi son lot de nuisances, notamment en termes de déchets et d’incivilités. Face à cette situation préoccupante, les communes avoisinantes ont décidé d’unir leurs forces pour créer une nouvelle brigade de gardes champêtres. Bien que l’appellation puisse sembler désuète, la fonction qu’elle désigne reste indispensable, et ce corps de police rurale se voit confier de nombreuses missions essentielles.
Philippe Chrétien et Hervé Hébert incarnent cette figure du garde champêtre. Le terme, qui évoque souvent des images d’un autre temps, se révèle cependant d’une actualité brûlante, répondant aux besoins grandissants des petites communes rurales.
Inspection et prévention au quotidien
Ce matin, Philippe Chrétien et Hervé Hébert effectuent une tournée de contrôle des déchets sauvages sur la commune de Bénouville. Près d’un conteneur à verre encore loin d’être plein, des bouteilles et bocaux s’entassent anarchiquement. « Voilà typiquement ce à quoi nous devons faire face ! Nous vérifions systématiquement si le conteneur est plein, ce qui n’est pas le cas ici », souligne Philippe Chrétien, arborant fièrement sur sa veste les mentions « police rurale » et « garde champêtre ».
Depuis janvier, ces deux agents parcourent quotidiennement le secteur de Bénouville, un charmant village niché sur la Côte d’Albâtre. « Nous prônons le civisme, veillant même au stationnement pour ne pas perturber le travail des agriculteurs. Nous focalisons surtout sur la prévention, comme écarter les imprudents s’approchant trop près des falaises », explique Philippe Chrétien.
Une police rurale au service des élus locaux
La brigade couvre six communes, de La Poterie Cap d’Antifer jusqu’aux Loges. Hervé Hébert indique : « Nous avons des tournées saisonnières, mais si un problème spécifique survient, la commune concernée nous contacte, et nous intervenons en moins de 10 minutes. »
Fruit de discussions de longue haleine, la mise en place de cette brigade de gardes champêtres était cruciale pour les élus locaux, comme le souligne Jean-Pierre Leduc, maire de Bénouville. « En été, la fréquentation massive complique le respect des règles de circulation. Les comportements inappropriés des vacanciers et automobilistes persistent, il fallait réagir. Jusqu’à présent, c’était au maire de se charger de l’ordre durant la saison touristique ! »
D’autres communes environnantes envisagent de rejoindre ce dispositif innovant si les résultats s’avèrent concluants.