Fin des subventions pour l’achat de vélos
Ce vendredi 14 février 2025 marque la fin des subventions gouvernementales pour l’achat de vélos. Les aides, sous forme de bonus à l’acquisition de vélos et de primes à la conversion, étaient auparavant accordées, sous certaines conditions de ressources, aux particuliers souhaitant s’équiper d’un moyen de transport écologique. Ces mesures, bien que contestées par certains, ont su séduire une large communauté de cyclistes ainsi que le secteur professionnel du vélo, qui y voient un coup dur.
Un tournant pour les amateurs de vélo et le secteur
Les mesures d’incitation financière avaient permis de démocratiser l’usage du vélo, notamment en milieu urbain. Pour les cyclistes, ces aides représentaient une opportunité précieuse de s’équiper à moindre coût. Les professionnels, quant à eux, ont profité d’une augmentation notable de la demande, voyant des bénéfices conséquents pour leur chiffre d’affaires grâce à ces incitations.
Des réactions mitigées face à l’arrêt des aides
L’annonce de la suppression des aides n’a pas tardé à provoquer certaines réactions. Les défenseurs des mobilités douces regrettent une action qui pourrait freiner l’essor du vélo, un moyen de transport à la fois écologique et économique. Les acteurs du marché, eux, craignent une baisse des ventes et une régression de l’élan vert amorcé ces dernières années.
Dans l’attente de mesures nouvelles, les acteurs concernés continuent de plaider en faveur de soutiens renforcés pour encourager un mode de transport plus respectueux de l’environnement.
Suppression des aides à l’achat de vélos : un coup dur pour les cyclistes et le secteur professionnel
Le gouvernement a récemment mis fin aux aides à l’acquisition de vélos, une mesure appliquée depuis le vendredi 14 février 2025. Parmi les dispositifs concernés figuraient le bonus vélo et la prime à la conversion, autrefois attribués selon des critères de ressources. Cette décision est loin de ravir les adeptes du vélo et les professionnels de ce secteur.
À Caen, par exemple, plusieurs résidents déplorent cette mesure, soulignant que l’usage des vélos est en constante augmentation, même parmi les familles avec enfants. Les usagers considèrent que c’est une décision peu judicieuse, remettant en cause un moyen de transport à la fois écologique et silencieux. « On prive les cyclistes d’un soutien indispensable, » exprime un Caennais mécontent.
Le secteur du vélo face à l’inquiétude
Depuis l’abolition effective de ce vendredi 14 février, le bonus vélo, une incitation financière mise en place en 2017 et amplifiée en 2022 pour encourager l’achat de vélos électriques, n’est plus disponible. Elle pouvait atteindre jusqu’à 3 000 euros pour un vélo-cargo ou pliant, suscitant l’inquiétude parmi les professionnels du secteur. « Le marché est au point mort depuis près de deux ans, nous confie Quentin Ducrocq de Citibike Caen. La dynamique post-Covid a complètement disparu, tant pour les magasins que pour les fabricants de vélos. »
Les aides s’étaient déjà rétrécies au fil des années précédentes, et aujourd’hui, leur disparition inquiète d’autant plus ceux qui dépendent de cette incitation pour vendre. « C’était un argument de vente essentiel pour nous, surtout que le marché connaît déjà une période difficile, » ajoute-t-il.
Une signalisation préoccupante pour l’avenir des mobilités douces
Le manque de soutien gouvernemental pour le développement des mobilités douces, telles que le vélo, est mal perçu par les spécialistes du secteur. « Nous voyons tout un pan du transport durable se noyer alors qu’il devrait justement être en plein essor, » critique Paul Hodiesne de Planet Eco Mobility.
En l’absence de ces aides, Paul Hodiesne estime qu’un signal négatif est envoyé au secteur, entravant son potentiel de croissance. Bien que modeste, cette aide avait un réel impact sur la transition vers des modes de transport plus durables.
Malgré la suppression des aides à l’échelle nationale, certaines collectivités territoriales continuent d’offrir des incitations à l’achat de vélos. Il est conseillé aux potentiels acheteurs de se renseigner auprès de leurs administrations locales pour profiter de ces opportunités restantes.